mardi 15 avril 2008

L'atelier d'encadrement


L'atelier de l'encadrement


Dans les ateliers du Musée George Pompidou, on a vu comment on fait l'encadrage des tableaux.

Il y a une machine spéciale qui s'appelle le conformateur.

Avec cette machine on peut faire l'encadrage.

Le formateur sert à mesurer les cadres. Il sert à reproduire le dessin des cadres, pour réparer les tableaux ou mettre des nouveaux cadres.

L'encadreur a utilisé le conformateur devant nous. Il y a beaucoup de tableaux et beaucoup de photos qui ne sont pas encore prêtes. Il prépare une nouvelle exposition sur Georges Rouault.

Le parcours d'une oeuvre

Une robe de Lumière


photo prise en décembre 2007 dans une des salles de la collection contemporaine



Oeuvre retrouvée aux ateliers de réparations électriques en février


Bloc électrique de la Robe de Lumière

vendredi 11 avril 2008

Comment on emballe les oeuvres


L'oeuvre à emballer


L'écrin qui contiendra le moule.
L'écrin est fabriqué sur mesure.


Le moule qui contient les pièces de l'oeuvre.
Les élèves et les professeurs discutent avec les emballeurs.

La conservation des oeuvres


L'atelier des emballages.


On était dans l'atelier emballages du Musée Pompidou, on a parlé du bois qu'il y avait dans la salle. D'abord, il y a une machine spéciale pour découper le bois et il y avait des morceaux de bois pointus dans la pièce partout.

Il y avait des écrins. Il y avait différents objets qu'on peut mettre sur un emballage. Il y a une sangle qui sert à porter l'emballage. Quand on transporte l'emballage, on fait très attention, parce que l'oeuvre est très fragile. On met les oeuvres dans des moules pour les protéger parce qu'elles sont très fragiles .

Les oeuvres électriques du musée


L'atelier de réparations électriques.

On est allé au Musée Pompidou. Il y a un chef des travaux qui s'appelle Jess Perez, c'est lui le guide pendant qu'on a visité les ateliers du musée Pompidou.

Avant de monter, on a vu un grand ascenseur de transport des oeuvres prioritaires, un monte-charge de 9500 kg .

Après on est rentré dans une pièce de réparations électriques des oeuvres.

Les électriciens réparent la «Robe électrique » d'Imaka. La robe de lumière, c'est de l'art contemporain, qui a été fait dans les années 1970. Les électriciens achètent des ampoules pour les changer. Il faut aussi changer les câbles et la robe chauffe trop. La robe a des ampoules de toutes les couleurs comme du bleu, du jaune, du vert, du rouge, du blanc, de l'orange, du gris.

Cinquième visite


Rami, Jess Perez et Mirosha

Notre visite de février fut consacrée à un endroit peu connu du grand public du musée: ses ateliers.
Nous avons eu le droit de voir l'envers du décor et descendre dans les profondeurs du musée, là où habituellement nous ne faisions que grimper, grimper, grimper.
Donc c'est au niveau -2 que Jess Perez, le chef des travaux des ateliers du musée nous a accueillis et permis de visiter trois ateliers différents. Les élèves ont beaucoup apprécié de découvrir d'autres métiers du musée et de voir les oeuvres autrement.
C'est par groupes qu'ils ont rendu compte de cette visite, qui nécessitant plus de vocabulaire technique m'a demandé de plus intervenir dans leurs écrits.
Ce fut également la première visite au musée pour 3 nouveaux élèves de CLA, arrivés quelques jours avant cette sortie: Meriem, Kartheepan et Sajeepan.
La classe et leurs professeurs remercient vivement tous les personnels des ateliers pour leur accueil, leur disponibilité et leur gentillesse lors de cette visite.

jeudi 10 avril 2008

Giacometti et nous

On est allé au Musée. On a parlé de Giacometti, on a vu une exposition sur Giacometti. On est revenu au collège. Le professeur nous a donné une feuille pour écrire ce qu’on a vu et ce qu’on a entendu au musée avec Monique, la guide.

On devait choisir dix mots très importants et écrire un petit texte sur la sortie.
On a écrit tous les mots et on a compté combien de fois les mots étaient écrits.

Voici les 10 mots les plus importants pour la classe :
1) la tête.
2) Du plus petit au plus grand ou du plus grand au plus petit.
3) Alberto Giacometti
4) L’atelier
5) Le plâtre
6) La terre
7) Annette et Diego
8) Le métal
9) L’homme qui marche.
10) Les hommes et les femmes

Une journée particulière

Le jeudi 17 janvier, nous sommes allés au musée. Il y avait onze élèves ; il y avait M. Escande, Mme Perrotey, Mme Vittet, Mme Demesy et Monique, notre guide.

Le trajet du collège au musée s’est bien passé. On est monté au sixième étage ; on n’avait pas le droit à l’appareil photo, au crayon et aux feuilles.

Au début de la visite, Kabileshan a été malade : il a eu mal à la tête. La lumière était trop forte. Il s’est assis dans une salle noire. Il avait toujours mal à la tête. Il est descendu à l’infirmerie du musée avec des pompiers et M. Escande. Abilashiny, sa sœur, est allée avec lui. On a continué la visite avec Monique. On a vu des sculptures de tête, L’homme qui marche, des femmes et même une toute petite femme dans une grande boîte.

On a vu Giacometti qui faisait de la peinture dans un film. On a vu sa chaise. On est redescendu au rez-de-chaussée. On a pris nos manteaux et nos cartables au vestiaire. On est sorti du musée et on est allé à gauche à l’infirmerie du musée. On est entré dans l’infirmerie pour chercher Kabileshan, Abilashiny et M. Escande. Kabileshan était toujours malade. Il portait des lunettes noires parce que la lumière était trop forte. On est sorti de l’infirmerie et on est reparti à la station de métro. On marchait lentement parce que Kabileshan n’était pas mieux. On a repris le métro et le train et on est tous arrivés au collège.

Ce que l'on a vu

On a vu l’atelier d’Alberto Giacometti, on a vu des visages de sa famille. Il les a fabriqués en plâtre, en bronze et en métal. Il y avait une grande boîte en verre, dedans une sculpture, plus on est loin, plus elle est petite. Et quand on approche, on voit que c’est une femme. Il a fabriqué trois statues de tête. Mais quand on voit ses statues, ce n’est pas comme la tête, mais trois carrés et il y a deux lignes verticales et horizontales. Ces trois carrés comme échelle, il a commencé par le petit jusqu’au grand. Il a fabriqué une sculpture comme un homme qui marche.

On a vu Giacometti qui faisait de la peinture dans un film. Il peint un dessin d’un homme, il y a beaucoup de gens qui regardent Giacometti à la télé.

Dans le musée, il n’y a pas de murs porteurs mais des colonnes et du verre pour voir les œuvres (éclairage).
SOCLE : ça sert à mettre en valeur la sculpture.

Quatrième visite

Lors de notre quatrième visite, le 17 janvier 2008, nous avons découvert une exposition temporaire: l'atelier de Giacometti.

Il y avait de nombreux malades à cette époque dans la classe et l'effectif s'est vu réduit du tiers des élèves. Arrivés au Musée, nous ne fûmes pas au bout de nos surprises...

Nous avons dû respecter des contraintes propres à cette visite: pas de crayons, pas de prises de note, pas de photos car toute l'exposition était proposée par la Fondation Giacometti.

Donc voici trois compte-rendus sans image: trois groupes se sont occupés de ces trois visions de l'exposition. Le premier texte explique ce que nous avons vu avec la reprise que M. Escande a fait lors de son cours d'arts plastiques le lendemain; le second raconte notre visite et ses péripéties; le troisième est la synthèse du document sur lequel les élèves ont travaillé à leur retour, document qui leur demandait de présenter l'exposition en dix mots ou groupes de mots.
A noter que Monique fut notre guide très enthousiaste lors de cette visite; qu'elle soit remerciée pour son dévouement envers les élèves; ils ont adoré ce parcours dans l'atelier.

La responsable du CASNAV (Centre pour l'accueil et pour la scolarisation des enfants nouvellement arrivés et des enfants du voyage), Hélène Demesy, a participé également à cette visite.

un jardin d'hiver


Cartel:
Jean Dubuffet (1901-1985)
Le jardin d'hiver (1968-1970)


Description:
C'est une grotte. C'est comme une carte, c'est un tableau sculpté. Il glisse. C'est courbe. Il y a une porte en carte de France. C'est une grande chambre en pierre. Il y a deux couleurs:le blanc et le noir. Le sculpteur fait des lignes noires. Cette sculpture est bizarre parce qu'on peut rentrer dans la sculpture. Le mur n'est pas droit. Le sol monte et descend. Dans le plafond il y a une petite fenêtre fermée.


Commentaire:
Cette porte n'est pas comme toutes les portes, elle est fabriquée en plastique. On peut entrer dedans. On peut toucher la sculpture. C'est comme une montagne. Il n'y a rien d'horizontal et de vertical. Les couleurs, c'est comme l'hiver. On dirait une salle de bains, mais c'est une chambre. Le blanc apporte la lumière et le noir la nuit.

mercredi 9 avril 2008

une oeuvre qui ne laisse pas de marbre


La mariée de Nikki Saint-Phalle.

un drôle d'animal


Cartel:
Xavier Veilhan (1963 )
Le Rhinocéros (1999-2000)

Description :
Il y a un Rhinocéros de couleur rouge parce que les gens le voient quand ils sont très loin; on peut voir que le rhinocéros est gros, grand, dangereux. Il vient de la nature. Le Rhinocéros rouge est brillant comme un miroir.

Commentaire:
Ce Rhinocéros court vite comme une voiture, comme un cheval. C'est comme un pigeon. On voit la lumière. Le Rhinocéros est comme un miroir, cet animal est rouge comme la voiture de marque Ferrari. Le Rhinocéros, comme des animaux sauvages, sont des marques des voiture. Le Rhinocéros fait penser à une grosse voiture rouge, comme un 4x4 Ferrari.

une oeuvre imposante


Cartel:
Jean Pierre Raynaud
Container zéro, 1988

Description:
Il y a un contenair comme une salle de bains. Il utilise des faïences carrées. Il y a des carrés blancs et des lignes noires. A l'intérieur il y a des boites de peinture. Il y a des couleurs qui sont le vert, le bleu, le rouge, le jaune. Il a mis des boites de peintures de couleurs primaires.

Commentaire:
Il utilise une boite pour mettre des choses. Il utilise des carrés (il travaille avec les carrés). Il a fabriqué cette boite avec des faïences. Il n'a pas fait le container mais c'est lui qui l'a acheté. Nous ne mettons pas des faïences parce que ça fait froid et ça glisse. Quand on met des faïences, on pense que c'est comme l'hôpital. Il a mis des couleurs des tubes du centre Pompidou. Le centre Pompidou a 30 ans et c'est le centre qui lui a commandé cette boite. Ce peintre est en vie.

Un tableau noir


Cartel:
Pierre Soulages (1919),
Peinture, Polyptyque(1985-1985)

Description:
C'est un tableau noir avec des lignes horizontales et verticales, il y a des lignes qui descendent comme de la pluie, ça fait gris avec de la lumière.

Commentaire:
C'est un grand tableau noir qui veut montrer la nuit. Ce tableau parle de la lumière et de la nuit. Quand on voit le tableau d'en bas, il est plus clair et quand on voit le tableau d'en haut, il est différent, ça fait penser à de la pluie qui tombe du ciel. Le peintre a fabriqué comme un peigne et il a gratté le tableau avec, il a utilisé un couteau et une spatule. Ce tableau parle de lumière polyptique: avec plusieurs morceaux.

Troisième visite

Nous sommes retournés au Musée le jeudi 13 décembre 2007. Le programme de ce jour portait sur la suite de la collection permanente : les oeuvres contemporaines, c'est-à-dire postérieures à 1960.
A nouveau, Monique a guidé notre parcours avec quatre oeuvres du 4ème étage et quelques autres surprises...
Les élèves avaient à leur disposition des fiches qui, dans trois cadres, leur demandaient de décrire, de commenter et de reproduire le cartel de l'oeuvre étudiée.
Leur rendu en classe tient compte de ces fiches, de plus ils pouvaient choisir de reproduire les oeuvres sur des demi-pages A4.
En classe, ils ont compulsé par groupe les fiches écrites au musée et chaque groupe a présenté au reste de la classe l'oeuvre étudiée.

Deux femmes

Un long tableau de Sonia Delaunay, des personnes qui dansent...





des couleurs qui interpellent.

Travailler au musée


Mouloud en plein travail



Cette première visite dans la collection permanente du Musée Pompidou -visite centrée sur la collection - nous a permis de prendre nos marques dans ce lieu qui allait vite devenir familier.
Elle a été également l'occasion pour nous les professeurs de regarder nos élèves autrement, de permettre à certains de s'exprimer plastiquement car ils ne parlaient pas encore français, de les regarder s'approprier un lieu de culture.
A quatre pattes, en train de peindre, de dessiner, d'écrire, posant des questions, admirant ou se montrant sceptiques devant des oeuvres qu'ils découvraient... Apprendre le français par la culture!

D'autres rencontres le même jour


La Tour Eiffel, un grand amour de Delaunay.



Dynamisme d'une automobile, un tableau qui a beaucoup plu à la classe.

Face à un mobile


La description.

C'est une forme de sculpture avec des feuilles d'arbres de cinq couleurs : rouge , blanc, marron, jaune et bleu. C'est fabriqué avec du métal, c'est une branche de couleur noire. Il bouge tout le temps à cause de l'air.

Le commentaire

L'oeuvre s'appelle Un mobile sur deux plans. Calder a fait ce mobile. Elle a été fabriquée en 1962 . Ce mobile est bizarre. C'est comme un porte-manteau. Quand il bouge, il ressemble un mobile de bébé.

Le Musée et La Tour Eiffel


La description

Au cinquième étage, il y a un tableau avec beaucoup de dessins triangulaires avec des couleurs : jaune, violet, rouge, rose, bleu, noir. Le tableau représente comme l'arc en ciel. Dans ce tableau à gauche, en haut, on voit comme des rideaux et au milieu il y a des lignes comme le haut de la Tour Eiffel. Les lignes sont vertes. Le tableau est comme un puzzle.

Le commentaire.

Le peintre s'appelle Robert Delaunay. Le tableau s'appelle Une Fenêtre. Les couleurs primaires sont le rouge, le jaune et le bleu. La Tour Eiffel a été fabriquée en fer en 1889 par Gustave Eiffel. Le peintre Delaunay est amoureux de la Tour Eiffel. La femme de M. Delaunay s'appelle Sonia. Elle, aussi, est un peintre. Elle a dessiné des personnes qui dansent.

Quand Delaunay a peint ce tableau en 1912, la Tour Eiffel était rouge. Quand on mélange deux couleurs primaires comme le bleu et le jaune, on fait du vert. Quand on regarde le vert, on imagine du rouge, la dernière couleur primaire. Quand on regarde la Tour Eiffel en vert, on imagine la Tour Eiffel en rouge. Le tableau peut s'appeller « L'imagination d'un artiste ».

Rencontre avec Deux Péniches


La description

Quand on voit les bateaux, on voit trois bateaux différents. Il y a aussi trois personnes sur les bateaux. Il y a des personnes qui pêchent du poisson sur le fleuve.

Le fleuve est de couleur verte et jaune. Les bateaux sont plats. Ils sont bleus, oranges, rouges, noir, gris, jaune, verts ,roses ...Il y a aussi de la fumée qui sort du bateau. Pour faire avancer le bateau, on voit une voile, un moteur qui fume et deux personnes qui rament (= les rameurs).
On peut voir la toile du tableau parce qu'il n'y a pas de peinture partout.

Le commentaire

Le tableau s'appelle Les deux péniches (1906). Le peintre s'appelle André Derain. En premier, les couleurs primaires sont le rouge, le bleu et le jaune. Ce ne sont pas des bateaux de mer, ce sont des bateaux plats qui vont sur de l'eau qui ne bouge pas.
Le fleuve n'a pas une couleur normale: il a les couleurs du soleil et des arbres. Les couleurs des bateaux sont bizarres car on n'a jamais vu des bateaux multicolores. Les bateaux vont vite, le tableau montre la vitesse. Le peintre a peint vite exprès. Le tableau nous fait penser à un autre tableau qui s'appelle Dynamisme d' une automobile, de Luigi Russol (1912).

Deuxième visite au musée


La deuxième visite au musée s'est déroulée le jeudi 29 novembre 2007.
Le programme était la découverte de la collection moderne, les oeuvres de 1905 à 1960.
Notre guide s'appelait Monique et nous nous sommes intéressés à trois oeuvres en particulier.
De retour en classe, les élèves ont par groupe décrit puis commenté les oeuvres; en reprise collective, les élèves des autres groupes ont pu ajouter les précisions qu'ils voulaient.
Le texte en italique contient les rajouts des autres groupes. Tous les textes ont été produits dans les 15 jours suivants la visite.
Mme Perrotey